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LE JET STREAM, LA CLE DU SUCCES

Le succès ou l'échec du premier tour du monde en ballon sans escale
dépendra essentiellement du jet stream.
Vitesse et altitude

Sans les particularités du jet stream, c'est-à-dire sa vitesse et sa régularité, un tour du monde sans escale serait utopique.

En exploitant uniquement les vents de basse altitude qui permettent aux montgolfières conventionnelles de se déplacer, un tour du monde exigerait de longues semaines de vol donc une autonomie irréaliste par rapport à la technologie existante.

Encore méconnu jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, ce fort courant d'altitude – soufflant à une hauteur comprise entre 7000 et 12000 mètres – est un facteur important en aviation. Se dirigeant généralement d'ouest en est, le jet stream est responsable des gains de temps importants enregistrés par exemple sur les vols d'Amérique vers l'Europe. A titre d'exemple, un vol de New York à Paris accompagnant un jet stream à 150 km/h écourtera son temps de vol de 1h30 par rapport au trajet inverse.


Le jet stream se trouve
à l'arrière d'un frond froid
et à l'avant d'un frond chaud
Jet stream en été Jet stream en hiver

Il faut s'imaginer le jet stream sous la forme d'un tube aplati de plusieurs centaines de kilomètres de large, de deux à quatre kilomètres de haut et s'étendant sur des milliers de kilomètres. Dans le noyau de ce tube, on trouve les vitesses les plus élevées, de 200 à 300 km/h. C'est à ces vitesses que le Breitling Orbiter 3 pourrait par moments se déplacer.

Le jet stream est créé par des différences de températures de l'air et se trouve toujours à l'arrière d'un front froid et à l'avant d'un front chaud. Plus la différence de température est élevée, plus le vent est puissant, occasionnant ainsi de fortes variations de vitesse.

C'est également pour cette raison que la position du jet stream change avec les saisons. En été, dans l'hémisphère nord, les températures plus élevées repoussent le jet stream vers le nord. En hiver, le contraste de température plus marqué, c'est-à-dire le front polaire plus étendu, entraîne la formation d'un jet stream à la fois plus puissant, plus régulier et plus au sud. Le même phénomène se produit – saisons inversées – dans l'hémisphère sud.

Choisir la saison d'hiver pour faire décoller le Breitling Orbiter 3 n'est donc pas un choix mais une obligation.

Si la "qualité" du jet stream est meilleure entre janvier-février, la vraie difficulté consiste à déceler la fenêtre météorologique idéale pour tenter l'envol. C'est là qu'interviennent les météorologues. Sur la base de modèles, leur tâche consiste à déterminer quel jour réunira les éléments indispensables à assurer de bonnes conditions de décollage et de vol, soit vent nul au sol, absence de précipitations, bonne direction des vents à moyenne altitude et jet stream bien établi.

Météo

Typiquement, les météorologues ne peuvent fournir une prévision réaliste que sur une période de cinq jours. Leur travail devient donc encore plus essentiel: étant donné que le jet stream ne forme pas un tube continu autour du globe mais qu'il est fragmenté, comme le démontre cette carte, les météorologues deviennent des guides à distance. Dans cet exemple, ils doivent amener le ballon du jet stream 1 vers le jet stream 2, en ordonnant les changements d'altitude nécessaires pour exploiter la direction des vents de basse et moyenne altitude, tout en évitant le jet stream 3 qui ne mènerait nulle part.

Pour ce vol, Météo Suisse, sous la direction de Pierre Eckert, et le météorologue belge Luc Trullemans seront chargés de guider le ballon Breitling Orbiter 3 et son équipage autour du monde. Tout le staff météo sera installé au centre de contrôle de Genève, en contact permanent avec les pilotes.

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